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All About Lily Chou-Chou

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les avis de Cinemasie

5 critiques: 3.7/5

vos avis

30 critiques: 3.88/5

visiteurnote
Izzy 5
hendy 5
chronofixer 5
punkfloyd 4.75
Bama Dillert 4.75
Dooliblog 4.75
La girardasse 4.75
Epikt 4.75
tu0r 4.5
jep 4.25
Kokoro 4.25
Inoran 4.25
an nhiên 4.25
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dttsurfeur 2.5
Catt 2.5
aucun 0.5


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L'un des plus beaux films au monde.

Quasi-perfection de la mise en scène, de la narration, de l'interprétation, des choix musicaux, etc. Assurément plus encore que les sublimes Sweet Sixteen et Elephant, All About Lily Chou-Chou est le film le plus beau et le plus émouvant sur les tourments de l'adolescence. All About Lily Chou-Chou restera comme un si précieux, exhaltant et foudroyant moment de grâce cinématographique que nul ne semblerait pouvoir égaler. Jamais.

19 septembre 2003
par hendy


magnifique film sur l'adolescence génération internet

- images sublimes: réal + photos splendides - jeu d'acteurs fantastique pour des ados - bande son excellente - IWAI arrive à faire passer des émotions de façon admirable: liberté, insouciance, cruanté de l'adolescence - c'est indéniablement japonais mais avec une personnalité énorme. pour les reproches: - manque un peu d'intensité - la fin nous laisse sur la notre ( de faim ) en résumé un superbe film typé IWAI (énorme réalisateur: PICNIC, SWALLOWTAIL BUTTERFLY), un chef d'oeuvre meme si le scénario aurait pu etre à peine plus riche. cela fait partie des films que l'on peut revoir plein de fois en y prenant toujours du plaisir car Shunji IWAI fait des films émotionnels.

02 avril 2004
par chronofixer


un film merveilleux

All about Lily Chou-Chou est un film merveilleux. (je me rends compte que j'ai dis la même chose de Swallowtail Butterfly, faudrait peut-être que je varie un peu mes superlatifs pour les films de Iwai - si seulement il arrêtait aussi de faire des films merveilleux) Un film merveilleux donc, tutoyant la perfection de la première à la dernière seconde. La mise en scène - que seul les gens de mauvaise foi à court d'arguments oseront qualifier de "clipesque" - est terriblement inspirée, quasiment Ethérée, brutale et sèche mais en même temps incroyablement légère. Par la liberté qu'il s'octroie sur ce plan, par son refus de la simplicité et son excellente utilisation de la musique (au passage extraordinaire), Shunji Iwai crée une oeuvre d'une amplitude rare. Comme et comme si cela ne suffisait pas, All about Lily CHou-Chou se distingue par une narration élaborée, entre les destinées croisées des différents personnages et de leurs avatars "virtuels". Dense, incroyablement riche et étonnant, All about Lily Chou-Chou peut se voir des millions de fois sans pour autant épuiser son mystère et son pouvoir d'attraction. Chaque nouveau visionnage du film est l'occasion de découvrir davantage de ce film envoutant, voir même de le redécouvrir à chaque fois. Un film extraordinaire, foisonnant et émouvant ; un film BEAU, un des plus beaux qui soient... voui, un film merveilleux.

02 juin 2007
par Epikt


Sombre constat

S’il est un film qui justifie pleinement l’appartenance de Shunji IWAI à la Pop culture, c’est bien celui-là. Des adolescents qui transmettent par le Net leur passion pour une chanteuse Pop, et au-delà la description du vécu de toute une jeune génération de la classe moyenne relativement aisée, voilà un sujet on ne plus contemporain. Le style IWAI alors déjà bien établi saute aux yeux dés l’introduction : un adolescent filmé au grand angle dans un champ d’une verdeur saturée écoute un baladeur tandis que des dialogues s’affichent par ordinateur interposé. La campagne et une petite ville japonaise, lieu de cette histoire, sont filmées avec un sens esthétique consommé, angles de prise de vue recherchés, lumière hyper travaillée, les crépuscules permettant une solarisation très ciné génique. IWAI ne se prive pas de caresser encore et toujours ces chers jeunes gens et surtout ces jeunes filles de sa caméra experte, offrant des séquences comme cette foule d’écolières courrant sous la pluie vers leur bus sous un éclairage bleuté. Ou le vélo du héros qui transporte sa mère enceinte sur le porte bagage dans un déluge de vert champêtre. La liste serait longue, tant la splendeur visuelle est maîtrisée. Mais derrière le merveilleux paysage bucolique des bus ou des trains sillonnant les routes secondaires, une réalité qui fait froid dans le dos apparaît très vite. Le principal protagoniste, Yuichi Hasumi, est régulièrement humilié ou rabaissé par ses prétendus copains, il se fait piquer son argent de poche, pendant qu’une jeune fille se fait payer par des messieurs pour se faire tripoter en douce ou qu’une autre se fait violer et humilier sur ordre d’une rivale jalouse. Le clan est la règle absolue et le garçon inhibé et solitaire qu’est Yuichi n’a pour dérivatif que son adoration sincère pour la vedette Lily Chou Chou, les forums lui permettant de partager cet amour et de rencontrer enfin des gens comme lui, virtuellement s’entend, à commencer par ce Blue Cat qui lui ressemble beaucoup. On le voit, la cruauté des situations n’a d’équivalent que la gratuité des actions, lubies passagères mais destructrices. Rarement cinéaste n’aura autant cerné les incertitudes de cette génération qui a au départ tout le confort matériel imaginable mais qui finit par éprouver une telle haine de soi qu’elle en rejaillit fatalement sur autrui. IWAI a le ton juste pour filmer une solitude qui ne vit que pour une créature virtuelle inaccessible. Quant à l’autorité parentale, le constat est peu reluisant : elle n’est que symbolique, sans véritable fondement ni solution à proposer pourvu que la norme et les conventions soient sauves en apparence. Lorsque le drame final arrive, compréhensible quand on aura compris la détresse de Yuichi après ce concert manqué qui représentait une apothéose dans son cheminement solitaire, c’est surtout un sentiment d’amertume qui domine, noircissant un peu plus un tableau pourtant bien sombre. IWAI arrive à nous passionner pour son histoire en dépit de quelques imperfections notables. La narration est d’une complexité sûrement voulue mais qui donne le sentiment de se perdre avec ces retours en arrière et ces changements brusques de ton qui finissent par paraître incohérent au niveau du scénario. Ensuite, certains passages sont un peu longs, tel ce voyage à Okinawa filmé en vidéo et un peu lassant, même si cette technique rentre dans la logique du film. Tout comme ces extraits de dialogue par Internet qui sont parfois omniprésents et creux malgré leur utilité pour cerner les personnages. Enfin, l’utilisation de la vidéo par soucis de véracité finit par donner le tournis, par exemple la scène du viol. Ces quelques défauts n’enlèvent rien à la qualité globale de l’œuvre, comme toujours baignée par une excellente musique savamment dosée entre classique et Pop japonaise. Et puis comment oublier ces instants de grâce incroyable, ici la jeune lycéenne prostituée apprenant à se servir d’un cerf-volant. Moment magique d’émotion que contrebalance le sordide de la suite… Shunji IWAI aurait-il tout compris de ce passage difficile qu’est l’adolescence ? Son succès au Japon tendrait à affirmer qu’il sait au moins capter ce qui se passe autour de lui. Ce film profond d’une gravité qui tranche avec la gaîté de ses couleurs cadre en tous les cas parfaitement dans une filmographie ou la forme si superbe qu’elle peut être ne prime jamais sur le fond qui reste primordial.

17 août 2005
par Kokoro


C'est plein de Spleen...

J'avoue que j'aurais du mal à commenter ce film, je n'ai pu que surfer dessus, c'est un plaisir étrange, pas très intense mais qui se poursuit longtemps après la vision du film. Iwai Shunji arrive à toucher quelque chose d'indéfinissable, même en ne se sentant absolument pas correspondre à la jeunesse qu'il peint, entre le "teen" et le spleen, où la beauté ne s'arrête pas aux choix formels. Les acteurs ne sont pas vraiment bons, ils sont juste parfaitement dans le ton de Shunji, ils sont sa matière. En ce qui concerne ma petite expérience, c'est un film unique.

27 février 2003
par an nhiên


Les super héros, ça n'existe pas !!

En tout cas pas dans l'univers de Shunji Iwai. Shunji Iwai est un génie, il a ce pouvoir de nous faire ressentir ces films au plus profond de soi. Dans "April Story" il voulait nous faire partager les petits moments simples de bonheur de son héroïne, et ont ressort du film avec une impression de bien-être inexplicable. Idem avec "Lover Letter" (avec une pointe de tristesse et de mélancolie en plus). Mais avec "All About Lili Chou-Chou" il a sûrement voulu nous prouver qu'il ne se cantonnais pas qu'aux emotions de joie et/ou tristesse mais que sa palette est bien plus large. Cette fois-ci, il dépeint la vie d'un adolescent subissant l'ijimé (brimades) de la part de certains de ses camarades de classe. Et comme avec ces précédants films, Shunji Iwai réussi son coup, on ressort de ce film complètement vidé, avec un sensation indescriptible de malaise qui nous imprègne et nous fout le moral à zéro. Il me faudra sûrement une seconde vision pour me faire une idée plus juste de film (enfin... si je trouve le courage d'affronter encore une fois cette sensation de malaise) Un film à voir absolument, mais pas n'importe quand (à évité lorsqu'on est déprimé).

15 avril 2007
par QuyTam


Je ne souhaite pas mettre de titre, merci de me laisser tranquille.

Lily Chou-Chou est une célèbre chanteuse japonaise (virtuelle) qui fait dans la pop mélancolique. Elle est utilisée comme colonne vertébrale d'une histoire sur l'adolescence (typiquement japonaise, aurait-on envie d'ajouter) filmée intégralement en DV et qui s'étale sur 2H25. Présenté ainsi, j'entends des "mouaif mouaif". Et vous avez raison. L'histoire est donc simple : Iwai nous propose de suivre 3 adolescents d'une même école, qui se cotoient sans se connaître réellement, mais qui ont ce point commun d'être fans de Lily Chou-Chou, la chanteuse pop-machin donc. C'est sur Internet, sous l'anonymat de leur pseudo, qu'ils échangent leurs impressions sur le nouvel album de leur étoile, qu'ils larguent quelques paroles représentatives de leur état d'esprit et qu'ils communiquent sans a priori et sans inhibition, surtout. Car là réside toute la tristesse de leurs rapports : dans la vraie vie, ces mêmes jeunes se foutent méchamment sur la gueule quand sur Internet ils se respectent et communient autour d'une même idôle. L'idée est sympa, quoiqu'un peu naïve, et son traitement est vraiment pas mal, avec une utilisation de la DV justifiée (beaucoup de jeux de caméras puisque les jeunes se filment, des plans en vue subjective etc.), une photo surprenante avec pléthores de scènes hautement picturales. Apparemment, la DV permet de jouer sur un grain et une saturation des couleurs assez facilement, dans des mains expertes ça donne de bien jolies choses en plus d'offrir une souplesse de mouvement évidente. Bref, donc les jeunes de 14 ans aux gueules d'anges, on va les suivre pendant 3 ou 4 ans, par épisodes décousus, Machin vole des thunes pour se barrer en vacances avec les potes, Bidule se fait humilier par Machin qui lui demande de se @!#$ devant lui, Bidule piège Machine qui se fait violer par les potes de Machin etc. Une grosse tambouille difficilement crédible à mon sens, et plombée par un rythme inégal poncté de textes à l'écran qui font *tap tap* dans lesquels les sauvageons expriment leur mal-être avec abstraction, en se référant toujours aux paroles de leur icône, en lâchant quelques allusions à la mort, au suicide, au meurtre... "Hop hop hop, il va se passer des trucs !" Outre le relatif mauvais jeu d'acteur des ado, principale source du manque de crédibilité de l'ensemble, le spectateur occidental que je suis, malgré la modeste connaissance qu'il a du Japon, a eu bien du mal à comprendre les mentalités des uns et des autres, leurs raisons d'agir comme ils le font alors qu'ils sont encadrés admirablement par des professeurs dont nous aurions tous rêvés, que la campagne est belle, qu'ils ont de superbes iMac, des portables à ouate-mille-balles et des cams DV hi-tech. Les parents sont inexistants, on les croise rarement ; on comprend bien la position adoptée par Iwai, mais est-ce là la seule raison qui pousse ces gosses à se déchirer ainsi ? Non, vraiment on a du mal à cerner le message du truc. A moins que ce soit la pop-cyber-culture-c'que-tu-veux qui soit responsable de tous les maux ? (les jeunes rackettent les riches pour se payer la PS2 qui sort prochainement !) Allons... Reste à apprécier la forme, brillante, et à se laisser porter par la superbe BO (Claude Debussy dans la place) qui joue un rôle énorme dans le magnétisme du film, car oui, il a ce petit quelque chose qui fait qu'on supporte sans broncher les 2H25, et que la fin abrupte parvient même à frustrer. Mais si l'emballage est superbe, le contenu laisse parfois dubitatif.

05 juin 2004
par Gaor


On a tous quelque chose en nous de l'Éther...

À mi-chemin entre la chronique ado et le film estampillé « d'auteur », All About Lily Chou-Chou est une œuvre charmante qui, sous une légèreté de surface, traite d'un sujet assez grave et révèle un pessimisme inexorable. Le choix du format DV pour la mise en scène ne plombe pas l'esthétique du métrage mais lui apporte au contraire une fraîcheur bienvenue que décuple une jolie bande originale au métissage musique classique - pop contemporaine (formule pourtant commune dans le genre). Bien dirigés, impliqués dans leurs rôles et faisant preuve d'une belle maturité, les jeunes acteurs parviennent pour la plupart à rendre leurs personnages respectifs attachants malgré l'effet de distanciation clairement imposé par Shunji Iwai. Au final, All About Lily Chou-Chou aurait pu être un grand cru s'il ne souffrait pas d'une écriture un peu prolixe (disons-le franco, une bonne demi-heure en moins n'aurait pas nuit au film) et de certains travers auteurisants/branchouilles faisant que le tout vieillira – sinon vieillit déjà – mal. Une chouette teen-saga qui vaut le coup d'œil nonobstant ses faiblesses et ses limites.

23 mars 2008
par Chip E


trois heures de rush.

Dans ce film Iwaî Shunji déborde d'idées et c'est plutôt une bonne nouvelle. La photo est toujours aussi....Iwaî Shunji, mais malheureusement, car il y a trés souvent un "malheureusement" concernant notre dit réalisateur, le tout nous est donné à voir en vrac pendant plus de trois heures, autant dire l'exemple même d'un trés mauvais montage, ou bien pas de montage du tout, à croire qu'il nous a donné à voir, mis bout à bout, l'ensemble des rush de son film. Alors la chose que je vous conseille de faire c'est de regarder l'excellent "Love and pop" d'Anno Hideaki.

10 août 2007
par Cassiel


Esthétique mais trop long

L'évasion d'un adolescent dans le culte de sa chanteuse préférée comme remède à sa solitude pourrait être un sujet intéressant. Quelques passages sont esthétiquement filmés ( vacances au bord de la mer, les cerf-volants dans le crépuscule, la belle musique de Lily Chou Chou ).Mais tout cela est gâché par un scénario diffus ( à un moment on ne suit plus ) et par trop de longueurs ( les échanges sur ordinateur ). Un film fascinant pour les uns, un peu soporifique pour les autres, je pense.

16 juin 2003
par dttsurfeur


Un film qui rime avec lenteur....

Epuisant, voila le mot pour décrire ce film, je reviens pas sur le scénar expliqué dans les autres revus, je dirais juste que c'est lent, long...on s'ennuis à mourir, le peu de poésie s'évanouit dans cette ambiance maussade, ces ados se sentant seuls et incompris tout ça dans une épaisse noirceur, trés peu pour moi. Puis le coté réflexion philosophique à deux sous, limite psychédélique partagés durant ses échanges Internet voulant apparemment exprimer ce que ressentent ses ados... non faut arrêter…je regrette même d’avoir vu ce film…c’est pour vous dire.

15 août 2005
par aucun


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